Il est émouvant dans ses exercices oratoires pour convaincre son auditoire… Mais juste émouvant, il n’est plus convaincant !
Du brio de Jaurès qui utilise avec force et succès l’art des analogies, des métaphores et des anaphores, il n’a finalement retenu que la méthode Coué, la répétition pour convaincre. La répétition de mensonges en tentant d’en faire des vérités et cela envers et contre les faits et les évènements !
Ainsi il n’hésite pas à dire et marteler que pour le PLU la messe est dite (Que Saint Alain l’entende, il lui doit bien cela !). Aux commerçants, inquiets et interrogatifs, il leur vend que c’est fait, que le village commercial c’est plié !
Il n’y a rien de fait, même, il est plus juste de dire que le projet a été repoussé deux fois avec des arguments qui mettent à mal les dispositions du PLU.
Les actuelles démarches pour prendre le pouls de la population, des professionnels de Lavaur montrent à l’envi que le doute est plus fort que les affirmations de Carayon.
Son obstination à ne pas consulter ses concitoyens est coupable.
Le temps de l’enquête est devenu le temps de la contestation, la sanction normale à son manque de concertation. Certes il est surpris que Lavaur se réveille, mais si la France s’est réveillée face à la politique actuelle, rien d’étonnant que les vauréens se réveillent aussi, gentiment, mais avec la volonté d’être entendu, compris…
Non, Carayon, le village commercial n’intéresse pas les citoyens, ils veulent une ville commerçante, un cœur de ville animé, pas juste la plaine du plô, la cathédrale et quelques lieux cher à son cœur !
Pas le dindon de la farce, les vauréens aspirent à une autre destinée, ils entendent la construire.
La première de cette construction, c’est la pétition citoyenne :