La rue a eu raison de son mépris, de son arrogance. Les gaulois, ces petits riens, alcooliques, illettrés… l’ont forcé à s’intéresser aux conséquences de ses inconséquences.
Il ridiculise par la même occasion ses ministres qui ont rugi, par exemple, que ce n’est pas la rue qui fait la loi, mais aussi ses godillots qui se sont précipités sur ces traces… Que n’ont-ils révisé leur histoire de France, ils auraient pu se rappeler que c’est la rue qui a fait la déclaration des droits de l’homme !
Ainsi la transition écologique va se voir définir un nouveau cap, dans quelques jours, juste après les manifestations de samedi. Sans doute, il prend le temps de mesurer l’ampleur pour adapter ses propositions…
Il faut imaginer que nos deux députés du Tarn, Terlier et Verdier-Jouclas vont devoir changer l’expression de leurs boîtes à Bééé… Quant au troisième, le député Folliot, il ne bêle pas, il ronfle !
Ainsi, finies les soldes sur le glyphosate, et nul doute que la députée chassera de son régime l’huile de palme. Du côté de notre avocat-député, un regard plus écologique et plus environnemental, lui fera effacer ce qu’il pense avoir écrit sur le marbre : la réalisation de l’autoroute Toulouse-Castres.
Il écoutera aussi ses confrères et consœurs dans leurs démarches de contestation de la loi « justice » qui sacrifie la proximité et le conseil au profit du numérique…