Au-delà des éléments qui contrarient imparablement la réalisation même d’une autoroute Toulouse Castres, il est intéressant de se pencher sur les motifs qui font que cette infrastructure est un point de programme des candidats aux législatives, devenus, ou pas député, ainsi qu’aux autres élus régionaux ou départementaux.
Une autoroute impertinente, anachronique…
Nous ne trouvons nulle part en France une projection anarchique d’une sorte d’antenne routière sur-dimensionnée et qui finalement se termine en cul de sac !
Pourtant des études ont bien montré l’inutilité d’un tel projet et son exagération : 7000 véhicules par jour ! 15 euros ! 5 accès seulement ! Un risque de vider Castres au profit de Toulouse (il ne peut être ignoré) etc.
Certes, lorsque Carayon, notre Jupiter local, avait – le premier se vante-t-il – milité pour cette autoroute, les travaux de la COP 22 n’avaient pas eu lieu et des prescriptions drastiques parce nécessaires à la sauvegarde de notre planète, n’avaient pas été voté par l’ensemble des pays conscients que le danger est patent et actuel. Mais maintenant nous connaissons bien les dangers de notre demain et la nécessité urgente de limiter, puis diminuer, notre empreinte carbone.
Tous les pays ? NON, un pays résiste, le pays Cathare,
celui qui n’a cure des conséquences de ses votes (unanimes, comme si l’unanimité de quelques uns fait la raison de plus grand nombre).
Pourquoi ? Parce que ses élus, sans vraies responsabilités, ont le besoin de laisser une trace dans l’histoire, dans le pays. Et quelle trace ! cette blessure inutile pour aller plus vite de 10 mn mais aussi de 40km/h et de 20 à 30 mn d’embouteillages avec les conséquences. Qui a chiffré ce préjudice pour l’humanité ?
Et puis pour ces traces d’égo que les uns et les autres soient rassurés, ils ont marqué leur passage dans les différentes instances où ils sévissent !
Merci Carayon, nous mettrons des années à nous remettre de tes dettes, longtemps après que les flonflons prétendûment gratuits de tes fêtes se seront tus, ton passage ce sera cela qui restera, pour d’autres ce sera le barrage de Sirvens et sa dramatique histoire…
Bonjour,
C’est quoi cette carte ? ne correspond pas au projet en cours !…
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c’est un schéma, pour le projet à combattre, la carte a bien le temps de changer, j’espère que le nom de cette autoroute sera l’ « arlésienne » un peu comme ces projets déclarés d’utilité publique qui finissent dans les oubliettes ! parce que finalement d’inutilité publique
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