Savamment peaufinées, les « techniques » de l’ENA, ne sont plus remises en cause ; il faut bien reconnaître qu’elles ont fait leurs preuves !
Soixante douze ans d’expérience ! Et toujours pas de remise en cause …
D’abord c’est l’usage systématique de la langue de bois, il existe d’ailleurs des modèles à l’usage des politiques qui ne sont pas passés par l’Institution, pour Carayon notamment qui n’hésite pas à dénoncer ce qu’il utilise souvent et qu’il considère comme un exploit géométrique ce qui n’est finalement qu’un exercice politique courant :
Mais il est une autre pratique qui ne manque pas de sel. Il s’agit de celle qui consiste à valoriser devant une assemblée certains de ses membres (1% est la bonne mesure), comme l’a fait le premier ministre lorsqu’il a engagé la responsabilité du gouvernement.
Pitoyable manœuvre dont le but est de solliciter ceux qui n’ont pas été cités en les incitant à se « faire remarquer ». Délicieux exercice qui marche à tous les coups.
Je ne vous parle pas ici des promesses qui finalement n’ont engagés que les 18,2 % de français inscrits sur les listes électorales (14 % des français en âge de voter) qui ont fait confiance ou ont été tentés par « donner sa chance ».